Le coup de gueule de l’autoédité

Pour ceux qui en doutent encore, NON « Le temps d’une étoile » n’est pas une romance à catégoriser « de plus ». NON, il ne s’agit pas là d’un roman de SF écrit par un défoncé galactique. NON, ce n’est pas parce que je suis jeune que j’écris avec des crayons de couleur !

Arrêtez de juger les auteurs auto-édités par leur notoriété, leur âge, leur expérience… Beaucoup de lecteurs d’aujourd’hui sont des employeurs qui embauchent une histoire selon le CV de l’auteur. Mais comment être pris au sérieux quand on nous catégorise même avant de nous lire ?

Est-ce que, parce que je suis jeune, parce que je n’ai auto-édité que quatre titres, parce que je n’ai pas fait d’études littéraire, j’écris forcément sur du papier toilette ? Quel raisonnement simpliste… Et pourtant, on peut parfois le ressentir jusque dans nos interactions sur les réseaux sociaux.

Je suis un jeune de 28 ans, je n’ai pas fait d’études littéraires et je n’ai publié que deux livres en autoédition, mais jamais, je dis bien : jamais, je ne me suis senti inférieur à un autre auteur – ni même supérieur. Il faut dire que chaque plume est différente, chaque histoire est un nouveau voyage, chaque lecture est une nouvelle rencontre. Me comparer aux autres n’a aucun sens, puisque nous sommes tous unique et, de ce fait, chaque titre que nous écrivons l’est aussi.

Dans mon cas, je me répète à dire que mes romans sont des enveloppes dans lesquels il y a un message pour chaque lecteur. J’écris responsable, et mon premier livre « Le temps d’une étoile » est la représentation même de l’auteur que je suis. Je suis un adepte de la poésie qui chante mon histoire, de la philosophie qui laisse au lecteur le choix de l’opinion, du rêve qui transporte celui qui y participe en dehors de la réalité. Je dénonce cette société à travers l’imaginaire, mais attention, je ne suis pas donneur de leçon, non, je suis un lanceur d’alerte. Alors oui, peut-être que je suis jeune, mais j’ai conscience de cette jeunesse, je sais que je n’ai pas encore l’expérience dite « acquise », mais je ne m’en servirai pas comme excuse pour écrire de l’amateurisme.

C’est quand on pense connaître les gens que l’on se trompe. Personne ne pensait que j’écrivais avant que je ne publie mon premier roman. Personne ne me considérait comme un auteur avant de ne m’avoir lu.

À tous ceux qui se croient au-dessus car ils ont de « l’expérience », une plume ne se prête pas, une plume ne s’apprend pas. Elle pousse dans la main de chacun et reflète sur papier notre volonté.

N’oubliez jamais de sourire !

Auwercx Valentin

2 réflexions au sujet de « Le coup de gueule de l’autoédité »

  1. La jeunesse est un handicap face à certains esprits étroits. « Tu es jeune, tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu n’as aucune expérience de la vie. » Combien de fois l’ai-je entendue, cette phrase haïe, de la part de personnes plus âgées voulant invalider mes opinions ou celles d’autres jeunes gens ? Trop de fois.

    Tu te dis qu’asseoir ta crédibilité sera au moins l’un des avantages d’avancer dans l’âge, mais là encore, désenchantement. Tu t’aperçois que tu deviens vite obsolète aux yeux de la société, et notamment des recruteurs•ses.

    La leçon à en retirer, c’est sans doute qu’il ne faut attendre de personne qu’iel nous donne la légitimité. La légitimité, nous l’avons déjà et c’est à nous de l’exprimer.

    Courage et bonne continuation,

    Chris

    1. Merci pour ton commentaire Chris. Je n’attends pas qu’on m’octroie une forme de légitimité, mais s’exprimer peut parfois briser certains esprits étroits – même peu nombreux. Tu as raison, exprimons nous avec nos armes et restons en à ce plaisir personnel.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *